ALEISTER CROWLEY (extrait des « Sources de Shamballah)

Posted in Les Sources de Shamballah with tags , , , , , , , , on 16 juin 2023 by taranzano

Que dire sur Aleister Crowley qui n’ait déjà été dit et redit cent fois ? Même s’il est aujourd’hui assez peu connu du grand public, il a été l’un des plus grands occultistes du XXème siècle, a longtemps défrayé la chronique par ses frasques multiples et conserve encore une influence culturelle majeure sur notre époque, notamment par l’intermédiaire des nombreux artistes, musiciens et écrivains qui lui vouent une admiration sans borne.

Nous n’allons pas ici dérouler une biographie précise de ce personnage hors du commun, d’une part parce qu’on peut la trouver facilement dans d’innombrables livres ou sites internet, et d’autres part parce que nous aurons bien souvent l’occasion, au fil de cet ouvrage, de détailler certains épisodes de sa vie tumultueuse. Héros flamboyant pour les uns, monstre de perversion pour les autres, peu d’hommes ont pu à ce point inspirer fascination et répulsion, parfois même simultanément. Mais qui était vraiment Aleister Crowley ?


Ayant souffert dans ses jeunes années d’une éducation religieuse trop stricte à son goût, au sein d’une famille riche mais appartenant à un courant protestant fondamentaliste, il perd son père très tôt et hérite de sa fortune. Edward Alexander, qui deviendra Aleister, peut alors se consacrer à ses penchants naturels : sexe, drogue et occultisme. Il fait ses premiers pas ésotériques dans la Golden Dawn, où il entre en conflit avec Yeats d’abord, avec Mathers ensuite. Il s’enferme dans son manoir de Boleskine pour mettre en pratique le traité d’Abramelin le Mage, un rituel réputé très dangereux.


Il quitte alors la Golden Dawn pour parcourir le monde, à la recherche d’enseignements ésotériques auprès d’initiés hindous, bouddhistes, soufis ou taoïstes. Il apprend le Yoga et le tantrisme. En 1904, au Caire, c’est la rencontre avec l’entité Aïfass dont nous reparlerons plus loin, et l’écriture du Liber Legis qui résumera sa doctrine. Il crée ensuite sa propre loge, l’Astrum Argentinum, qu’il rêve comme le poste de pilotage d’autres organisations comme la Golden Dawn, entre autres. Il est admis dans l’O.T.O. dont il deviendra le maître en 1923. Il fonde aussi l’Abbaye Thelema à Cefalu, en Sicile, qui se distinguera par des rituels particulièrement violents. Deux personnes trouveront la mort en ces lieux, dans des circonstances douteuses : sa propre fille âgée de 5 ans, et un certain Raoul Loveday, dont l’épouse était la maîtresse du gourou. Voilà pour la partie occultiste.


Mais Crowley a aussi été un aventurier dans tous les sens du terme. Voyageur infatigable, il a arpenté tous les continents et a été un alpiniste de haut niveau. Il a côtoyé de nombreuses célébrités de son époque, épousé plusieurs femmes et multiplié les aventures sentimentales, aussi bien hétérosexuelles qu’homosexuelles. Il a méthodiquement expérimenté la plupart des drogues et des formes littéraires. Il a aussi essuyé de nombreux revers de fortune, gagné et perdu quantité de procès. Un temps germanophile et proche des indépendantistes irlandais, il a également travaillé pour les services de renseignements britanniques comme agent double, triple, on ne sait plus. Voici une note amusante rédigée à son sujet, dans un rapport qu’aurait retrouvé Pierre Mariel : « Agent assez maladroit, toujours à court d’argent, d’une moralité corrompue. À n’utiliser qu’en prenant de très grandes précautions. »


« Fais ce que tu veux sera le tout de la Loi. » Ainsi se résume la doctrine du Liber Legis, le Livre de la Loi. Là où certains y voient un appel à la débauche et au laisser-aller le plus total, les adeptes de Crowley rétorquent qu’il s’agit de trouver, non pas la satisfaction d’appétits éphémères, mais la réalisation de notre Volonté profonde, le moteur intime de notre être. « Chaque homme et chaque femme est une étoile », voilà un autre axiome cher à Crowley. Il signifie que chaque être doit poursuivre sa propre trajectoire, qui ne heurtera jamais celle des autres. Pourtant, le Livre de Loi dit plus loin : « le jour de votre courroux, piétinez les hommes inférieurs avec votre désir violent de fierté. » Comme quoi, si certains sont des étoiles, d’autres sont d’insignifiants astéroïdes, qu’il convient de mépriser et qu’on est libre de torturer. « Écrasez le misérable et le faible (…) Tuez et torturez ! »  La plus grande partie du livre est d’une violence extrême, appelant au meurtre, à la torture, au sacrifice d’enfants, à la consommation du sang humain. « Sacrifiez le bétail, petit et gros et après, un enfant. »


Délire poétique ? Parodie trash de l’ancien testament ? Il y a de ça dans le Liber Legis. Toujours est-il que le livre est devenu le socle spirituel des nombreuses organisations ésotériques gérées pas Crowley. Lui-même aurait admis avoir sacrifié des centaines d’enfants. Là encore, certains le défendent et y voient une allusion ironique à la magie sexuelle : retenir l’éjaculation reviendrait à sacrifier les enfants à naitre… On est moyennement convaincu ! Quand bien même cela ne serait que du deuxième degré, le fait est qu’un tel enseignement peut être pris au pied de la lettre. D’où, sans doute, les innombrables témoignages sur les agissements abominables de réseaux satanistes, comme nous le verrons plus loin. D’autant plus que le Livre de la Loi dit aussi que rien n’est réel, on peut donc assouvir ses pires instincts sans le moindre remords ! Toujours dans le même registre, un de ses poèmes, l’Hymne à Pan, contient ces vers : « À travers le solstice acharné à l’équinoxe / Je m’extasie ; et je viole et j’arrache et je déchire. »


« Avant qu’Hitler fut, je suis ! » Ainsi se qualifiait de manière énigmatique celui que la presse britannique désigna comme « l’homme le plus pervers du monde ». À sa mort, le Lord Chief of Justice en personne (l’équivalent du ministre de la justice britannique) déclara : « Aleister Crowley était le personnage le plus immonde et le plus pervers du Royaume-Uni. » Avait-il des dossiers sur le personnage ? Pourtant, il ne fut jamais inquiété par les autorités de sa Majesté, mais seulement expulsé d’Italie par le gouvernement de Mussolini, suite aux scandales de l’Abbaye Thelema.


Si l’on juge un arbre à ses fruits, force est de constater que Crowley n’a pas vraiment semé le bonheur et la sérénité sur sa route, mais plutôt la souffrance, la folie, l’alcoolisme voire la mort dans certains cas. Lui-même a fini sa vie dans des conditions difficiles, seul, démuni, en proie à l’addiction aux drogues, décharné après avoir connu une période d’obésité. Il avoua d’ailleurs avoir échoué dans sa quête. Le Dictionnaire des Sociétés Secrètes (opus déjà cité) rapporte qu’il aurait, sur son lit de mort, maudit son médecin qui lui refusait de la morphine. Le médecin aurait péri le surlendemain dans un accident de voiture.


Malgré tout cela, le mage anglais a de fervents admirateurs. L’écrivain ésotériste Robert Amadou l’a qualifié en ces termes : « Le plus grand, le plus inquiétant et, peut-être, le seul magicien du vingtième siècle… » Le général britannique J.F.C. Fuller, ancien ami et disciple de Crowley, déclara qu’il le considérait comme « le génie le plus extraordinaire qu’il ait rencontré. » Sa philosophie hédoniste, son goût pour la provocation, sa vie aventureuse et sa poésie violente ont particulièrement séduit les musiciens de rock. Entre autres Jimmy Page, David Bowie, les Beatles, Ozzy Osbourne, Bruce Dickinson (le chanteur d’Iron Maiden, qui a co-scénarisé un film consacré à « La Bête »), et un nombre incalculable de groupes de métal. Et en réalité, qui est plus rock’n Roll que Crowley ? Le sexe, la drogue, la violence, la volonté d’ouvrir des portes sur d’autres mondes par tous les moyens, le refus des règles, des conventions, du monde bourgeois, l’envie de vivre des expériences fortes, « blasphème, meurtre, viol, révolution, n’importe quoi, de mal ou de bien, mais de puissant ! », l’errance et la déchéance elle-même, n’est-ce pas là l’essence même du rock ?


A-t-il été aussi méchant qu’on le dit (et que lui-même le prétendait), ou tout cela n’était-il qu’une sorte de mise en scène ? Difficile de le savoir ; mais les aspects les plus sinistres de sa philosophie sont à l’œuvre actuellement dans le monde réel, comme nous le verrons dans le chapitre consacré aux sacrifices rituels, et cela se passe dans des cercles proches de pouvoir.


Quoi qu’il en soit, quel meilleur antagoniste à notre héros pouvions-nous trouver que « l’homme le plus pervers du monde » ?

Agenda: festivals et dédicaces

Posted in Uncategorized on 11 septembre 2023 by taranzano

Demandez le programme! Calendrier mis à jour des prochains festivals et séances de dédicaces:

– 17 septembre: salon du livre de Moustiers (04)

– 30 septembre et 1er octobre: festival Lexy-BD (54)

– 8 octobre: salon du livre de Chateau-Arnoux – Saint Auban (04)

– 28 octobre (à partir de 14h30): dédicaces à la librairie La Ruelle – Digne les Bains (04)

– 4 et 5 novembre: Week end de la BD à Noves (13)

– 25 et 26 novembre: salon du livre de Marseille (13)

Projet refusé: Blake et Mortimer!

Posted in boulots divers with tags , , , , on 20 février 2017 by taranzano

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B&M-couleurs

Eh oui, figurez-vous que j’avais tenté le coup de proposer à l’éditeur attitré un projet d’album de nos deux gentlemen Belgo-British; j’avais même réussi à embarquer mon pote Thierry Lamy, scénariste de talent (et de Skraeling, entre autres), dans cette improbable barcasse. A partir des idées que je lui avais proposées, il nous avait pondu un bijou de synopsis (et quelques planches découpées) avec pleins de morceaux de bonne grosse SF dedans. Parce que Blake et Mortimer, pour moi, c’est avant tout de la GROSSE SF rétrofuturiste!

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Projet vénal et intéressé me direz-vous? Certes, le fait que la série se place en tête des ventes à chaque nouvel album n’était pas complètement étranger à notre motivation; mais il se trouve que je suis aussi un grand admirateur du travail de Jacobs. Je me rappelle parfaitement ma toute première lecture, à 8 ou 9 ans du « Secret de l’Espadon »: l’endroit précis du jardin de ma grand-mère où je me trouvais, la lumière qui déclinait, rendant la lecture difficile, la fascination pour les incroyables destructions qui ouvrent l’album, le violent désir de revanche contre l’Empire Jaune que je partageais avec les personnages…

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Et à chaque fois que je relis un Jacobs, la magie opère, associée maintenant à un décorticage plus professionnel de son travail : construction de l’intrigue, maîtrise du suspense et du mystère, souci du détail associé à une stylisation extrême, équilibre parfait dans la composition de chaque image et de chaque planche, présence des personnages, justesse des attitudes et nervosité contrôlée de l’encrage.

Qui ne tente rien n’a rien! Bon, en l’occurrence, on a tenté mais on n’a rien eu quand même… mais on s’est bien amusé à prolonger ce rêve d’enfance!

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BD publicitaire

Posted in boulots divers with tags , , , , on 2 février 2017 by taranzano

Je vous avais promis de vous montrer ce qui m’avait occupé entre la fin des Thanatonautes et la reprise de Shamballah; alors voilà, il y a eu entre autre cette BD publicitaire avec Mixigram pour les machines de chantier Génie (filiale de Terex). Un boulot assez compliqué, très technique, avec beaucoup de vues aériennes sur un énorme chantier et des millions de détails.

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Je me suis surpris à prendre beaucoup de plaisir à concevoir l’espace du chantier, situé sur une île, et à dessiner les machines, qui ressemblent à des engins de guerre futuristes. Bizarrement, je n’avais jamais remarqué de genre de machines avant, et depuis que je les ai dessinées, j’en vois partout; ça m’a amené à comprendre quelque chose par rapport à mon boulot: le dessin nous permet de nous approprier à chaque fois une partie du réel. C’est une façon de connaître le monde; je l’avais compris pour le monde intérieur, mais ça marche aussi pour l’extérieur.

Comme quoi, même une commande publicitaire peut nous apprendre des trucs!

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Vous pouvez voir les images ici

Ils en parlent

Posted in L'Iliade, les portes de shamballah, On en parle with tags , , , , , , , , on 25 janvier 2017 by taranzano

Un petit bilan, quelques mois après la sortie de l’Iliade; les retours sont dans l’ensemble très positifs, et la série a été très bien accueillie par le public. Déjà la troisième réédition! Un kif personnel, voir l’image ci-dessous:
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Bon, c’est juste sur Amazon, le temps d’une journée, et OK je me la pète un peu… Mais pour une fois que je suis number one, j’ai le droit! Et quand je dis que je suis number one, c’est une façon de parler, il s’agit vraiment d’un travail d’équipe, je ne suis qu’un maillon de la chaîne.

Un florilège des critiques:

Sur Sceneario.com:

« La narration est très bien aérée, avec ce qu’il faut de dialogues, d’action, on comprend tout à fait les enjeux et les diverses manigances ! C’est parfait !

Graphiquement, c’est du travail plus qu’honnête. Les décors, les détails vestimentaires, les différents portraits proposés dans ces planches sont extrêmement précis et subtiles. Pierre Taranzano nous propose un excellent album, remarquablement mis en couleur par Bruno Stambecco.

Ce qui aurait pu être un exercice un peu casse gueule se conclue par un très beau premier volume, que je vous conseille vivement! »

Sur BD-Gest:

« les séquences s’enchaînent facilement et il est finalement aisé de (re)plonger dans ce mythe universel et de se laisser porter par la fluidité de la narration et le rythme assez élevé, la scénariste ne s’embarrassant pas d’éléments trop complexes.

Sous la direction artistique (création de l’univers graphique et des story-boards ainsi que supervision des différents crayonnés pour maintenir une certaine homogénéité) de Didier Poli, Pierre Taranzano délivre un dessin réaliste certes attendu sur ce genre de récit, mais dont il est difficile de nier l »efficacité lorsqu’il faut composer avec les nombreux personnages et faire ressortir le caractère épique de l’aventure. »

Sur BD-Theque:

(extraits de 3 avis)

« Objectivement cet album est une franche réussite. Le dessin de Pierre Taranzano est stupéfiant de part son trait fin d’une grande richesse, certaines de ses compositions en double page sont à se taper le cul par terre et nul doute que l’apport de Didier Poli à la conception graphique n’y est pas innocente. »

« Ici encore, j’aime le dessin qui possède une similitude avec celui de Prométhée et la boîte de Pandore, il est peut-être plus costaud. Et là aussi, Clotilde Bruneau réussit du beau travail en adaptant cette guerre de Troie et en déroulant les épisodes connus : les origines du récit, la pomme de Discorde, le jugement de Pâris, la colère d’Achille, l’orgueil du fier Agamemnon… »

« Le récit est fidèle à celui d’Homère. Comme lui il ne raconte pas la Guerre du Troie du début à la fin mais seulement une période précise peu de temps avant sa fin. Les auteurs font quand même le choix d’ajouter quelques flash-back permettant d’expliquer mieux la situation et notamment, pour ce qui est du premier tome, toute l’histoire autour de la Pomme de Discorde qui fut le véritable déclencheur de ce qui allait devenir le conflit entre Troyens et Achéens. En ce sens, la complexité des relations entre Dieux et comment ils manipulent les hommes pour parvenir à leurs fins est très bien rendue. C’est intelligent, bien raconté, clair et bien rythmé. »

Sur Forty Five Weeks:

« Le dossier de presse m’avait déjà séduite, la lecture des deux premiers albums a fini de me convaincre : pour moi c’est une réussite. J’ai effectivement eu l’impression d’un scénario souhaitant respecter les sources antiques, sans « pollution hollywoodienne », ainsi que l’exprime Luc Ferry (à l’origine de la collection). D’autre part, les costumes et accessoires sont représentés d’une façon conforme aux découvertes archéologiques (…)

L’ensemble forme, à mon goût, un parfait mélange de réalisme et de magie. Bref, bonne pioche ! »

Sur France net infos

« Les deux bandes dessinées sont plaisantes à découvrir et à lire, pour suivre ces dieux ou ces héros de la mythologie, qui font partie de la culture générale. Une approche ludique, sous ce format plaisant qui parlera à tous, petits et grands. Une fascination qui n’en finit pas pour ces mythes et ces différents récits fondateurs qui s’emparent ici, plutôt bien, de la bande dessinée. »

Sur Izneo

« L’histoire est très bien racontée. Les dessins sont très beaux. On a même droit à des explications supplémentaires en fin d’albums, pour compléter nos connaissances. On voit ce qui se passe aussi chez les dieux, qui se font la guerre entre eux, avec un Zeus qui se trouve au milieu de toutes les querelles. Mais l’histoire n’est pas terminée. Vivement la suite. »

Sur l’Avis Indépendant:

« Ceux qui sont fans de la mythologie grecque retrouveront des images magnifiques.
En couverture intérieure, on peut y lire les différents dieux et déesses grecs.
C’est une manière plutôt agréable de découvrir une œuvre majeure.
Ouvrage bien illustré et agréable à lire, un moyen facile de se cultiver. »

Sur Unidivers:

« N’allez pas chercher plus loin si vous souhaitez faire un cadeau intelligent à vos chères têtes blondes : cette collection, destinée à se développer, répond à vos attentes. L’exactitude historique est, sous tous ses aspects, rigoureusement respectée. »

Et même sur Historia:

« Très fidèle au texte original, le scénario ne raconte pas l’ensemble de la guerre de Troie, mais se focalise sur la querelle des chefs grecs et la colère d’Achille. En revanche, le dessinateur a dû opérer des choix autant esthétiques qu’historiques, car les poèmes homériques intègrent des éléments anachroniques entre eux – et on ne sait toujours pas vraiment quand s’est déroulée cette guerre, ni même si elle a eu lieu. Les hommes qui s’affrontent ont plus ou moins l’apparence de guerriers du IIe millénaire av. J.-C. – certains arborent même ces casques de cuir couverts de défenses de sanglier décrits par Homère et retrouvés lors de fouilles. »

Et en bonus, une chroniques très positive aussi du tome 4 des Portes de Shamballah, sur Sceneario.com:

« Force est de constater que ce dernier tome garde toute sa puissance mystique et nous livre, au travers d’un travail aiguisé sur l’interpénétration de différentes époques, une équipée fantastique énergique, portée par une intrigue prégnante (…) La prestation picturale de Pierre Taranzano sur cet album reste à la hauteur des opus précédents. Œuvrant dans un réalisme très agréable et bien inspiré, son dessin met en avant un message clair, dynamique à souhait et découpé adroitement. On saluera tout particulièrement ses planches en couleurs directes où il représente le monde éthéré et celles avec des aplats de noir qui suscitent bien des sensations (le rituel d’invocation d’Aïfass par exemple). »

Des nouvelles

Posted in les portes de shamballah with tags , , , on 3 novembre 2016 by taranzano

Suite à un petit problème de distribution indépendant de notre volonté, la parution du tome 4 des Portes de Shamballah est repoussée d’une semaine, il sortira donc le 10 novembre. Et pourtant il est là il existe, il vit, il est beau, il est frais… La preuve:
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Une photo de groupe avec ses grands frères:

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Photos réalisées sans trucage (mais avec une webcam toute pourrie).

Quand on termine un bouquin, en général il est 6h du matin, on est crevé, on a plutôt envie d’aller se coucher que de savourer l’instant. Et très vite, on passe à autre chose. Quand on présente le livre en dédicace, c’est agréable bien sûr mais le plus souvent, les gens ne l’ont pas lu (c’est logique), alors on parle de tout et de rien; c’est le plaisir de la rencontre qui domine. Le seul moment où l’on peut vraiment se vautrer voluptueusement dans la satisfaction du travail accompli, c’est quand on reçoit l’album à la maison, qu’on le tient dans les mains, qu’on le feuillette, qu’on le lit, qu’on le décortique. C’est émouvant… Et d’autant plus quand cet album clôt une série commencée il y a bieeeeen des années.

Un cycle s’achève, une page se tourne; il est temps de descendre du bateau, le voyage sur le Fleuve Jaune est terminé. Satisfaction ET mélancolie… Mais les Portes de Shamballah s’ouvriront encore!

Info importante, le tome 3 qui était en rupture de stock depuis quelques temps, a été réimprimé, il sera disponible en même temps que le 4, sans le cahier de femmes à poil à la fin, si vous ne l’avez pas eu tant pis pour vous! (mais bonne nouvelle pour les mères de familles qui pourront l’offrir à leur progéniture sans scrupule)

Shamballah 4, la bande annonce!

Posted in les portes de shamballah with tags , , , , , , on 18 octobre 2016 by taranzano

Je peux enfin vous donner une date de parution officielle pour le tome 4 des Portes de Shamballah: ce sera le 3 novembre! Je sais que certains l’attendaient depuis longtemps, mais on ne s’est pas fichu de vous: pour finir en beauté, voilà un album bien copieux de 54 planches… Fallait bien ça!
Voilà la bande annonce faite maison par notre camarade Cyril Romano, sur des musiques de All My Faults et In The Wild qui envoient bien:

On se retrouve à la Fête du livre de Toulon pour les premières dédicaces!
Pour info, le festival de Trets est annulé, pas de Trets, donc.

Dédicaces rentrée 2016

Posted in Festivals et dédicaces with tags , , , , , , , , , , , , , , on 26 août 2016 by taranzano

Voilà le programme (il est copieux):

Samedi 3 et dimanche 4 septembre: salon du livre « Les écrivains en Provence » à Fuveau (13710)
Vendredi 23 septembre, de 14h à 18h: Librairie BD Fugue à Grenoble
Samedi 24 septembre, de 14h à 19h: Librairie La Petite Bulle à Lyon
Vendredi 14 octobre, de 15h à 18h, Librairie Sauramps en Cévennes à Alès
Samedi 15 octobre, de 14h à 18h, Librairie Planètes Interdites à Montpellier
Samedi 29 octobre, mise à jour: le festival de Trets est annulé, il aura lieu l’année prochaine.
Samedi 19 et dimanche 20 novembre: Fête du Livre du Var à Toulon
Vendredi 2 décembre (le soir): Salon du Livre de Montreuil (93100)
Samedi 3 et dimanche 4 décembre: Salon du Livre de Boulogne Billancourt (92100)
Samedi 17 décembre (l’après-midi): Librairie La Ruelle à Digne les Bains (04000)
Dimanche 18 décembre (le matin): Bibliothèque de Thoard (04380), avec Gregory Delaunay
Au plaisir de vous rencontrer!

Des nouvelles!

Posted in boulots divers, L'Iliade, les portes de shamballah with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 19 août 2016 by taranzano

Salut tout le monde! Il faut que je vous donne un peu de nouvelles, depuis le temps (c’est plus un dépoussiérage qu’il faut à ce blog, c’est carrément de l’archéologie!)… Alors ceux qui me suivent un peu sur fesse de bouc savant que j’ai commencé un nouveau projet chez Glénat, qui s’inscrit dans la collection sur la mythologie, « La sagesse de mythes », avec Luc Ferry en superviseur.

Il s’agit de l’adaptation en BD de l’Iliade d’Homère, c’est à dire l’histoire de la guerre de Troie (enfin, une partie de la guerre). Autant dire un mythe fondateur de notre civilisation, qui a passionné les foules sans discontinuer jusqu’à notre époque, maintes fois adapté, détourné, parodié… De la fantaisie héroïque comme on n’en fait plus, et aussi une période historique (-1200 grosso modo) aussi passionnante à découvrir et à dessiner qu’elle est généralement mal connue du grand public (moi y compris bien sûr, jusqu’à ce que je mette le nez dedans). Fin bref, je m’éclate bien!

Le scénario a été habilement ficelé par la talentueuse Clotilde Bruneau, sous l’oeil bienveillant et expert de Luc Ferry, donc; l’excellent Didier Poli s’est chargé du story-board et du design de certains personnages (ceux qui sont récurrents à toutes les séries de la collection, c’est à dire principalement les dieux), tandis que Bruno Tatti, alias Stambecco, a ajouté les couleurs magnifiques, épiques et picturales dont il a le secret.

Voilà la couverture réalisée par le remarquable Frédéric Vignaux (qui signera toutes les couvs de la collection):

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Et quelques images, histoire de planter le décor:

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Ensuite, une bonne nouvelles pour les lecteurs de Shamballah: le quatrième tome, qui clot (enfin) le premier cycle sortira en septembre (pas de date plus précise pour l’instant). Mystérieusement intitulé « Le Dragon Vert », il est comme toujours co-scénarisé par les inénarrables Axel Mazuer, Cyril Romano et moi-même, et superbement mis en couleur par l’irremplaçable Andres Mossa. Même punition, même motif, voilà la couv et quelques images:

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Je vous entends d’ici: Comment? Quoi? Fin de « cycle »?? Rassurez-vous, c’est vraiment la fin de cette partie de l’histoire, avec un vrai dénouement et vous aurez les réponses à vos questions!; on laisse juste quelques portes ouvertes pour la suite, quelques énigmes en suspens… Eh oui, sachez qu’en lisant le premier tome, vous en avez pris pour perpette, c’est comme ça! On a prévu dès le départ une saga qui s’étendra jusqu’à notre époque.

Vous pouvez voir plus d’images des 2 séries (notamment les mises en couleur) sur ma page Facebook

Autre boulot récent, une illustration pour le maxi de Rockin Squat, « Le Prix »; un grand plaisir de bosser à nouveau (après le clip « Bon Appétit) pour ce grand bonhomme du rap français, qui n’a jamais sacrifié son intégrité à la notoriété:

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Le très beau clip du morceau:

Dernière chose, je serai au salon du livre de Fuveau les 3 et 4 septembre. Malheureusement, je n’aurai pas l’Iliade, et je ne suis pas sûr d’avoir le Shamballah non plus… Mais j’aurai pas mal d’autres dates de dédicaces par la suite, je publierai l’agenda très bientôt.

Et c’est promis, je donnerai plus de nouvelles prochainement, à commencer par tout ce qui m’a occupé ces derniers temps, et qui m’a tenu éloigné de mon clavier et de ce blog.

Dédicaces rentrée 2015

Posted in Festivals et dédicaces on 10 août 2015 by taranzano

Salut tout le monde, voilà le programme de la rentrée:

Samedi 26 et dimanche 27 septembre: La BD en Fête à Bras (83)
Samedi 10 et dimanche 11 octobre: Festival BD de Basse Ham (57)
Samedi 7 et dimanche 8 novembre: salon du livre de Saint Parres aux Tertres (10)

A bientôt!